Exerçant des fonctions à dominante technique ou d’expertise, chargés de mission ou de gestion de projets, encadrant ou non, nous avons bien des raisons de participer activement à l’élection de nos représentants aux organismes paritaires le 6 novembre prochain.
Beaucoup d’entre-nous déplorent la distance entre les besoins et attentes de la population et les moyens mis en oeuvre pour y répondre, les charges de travail excessives, la pénurie de postes – notamment qualifiés – dans nos services, le développement de la précarité, l’émergence d’un management par objectifs de « performance », agressif, dont les cadres sont à la fois vecteurs et victimes, engendrant toujours plus de stress, sans oublier les drames personnels vécus lors de décharges de fonctions, de mise au placard ou de mutations arbitraires…
■ La CGT propose de conquérir des droits nouveaux permettant la reconnaissance de la responsabilité sociale des cadres, droits individuels garantis collectivement : droit à l’information et à l’expression, droit de participer aux décisions, droit d’interpeller et de proposer des solutions alternatives, droit de refuser, sans être sanctionné, toute consigne ou orientation portant atteinte à la dignité, à la santé ou violant l’éthique professionnelle.
■ La CGT revendique la reconnaissance de nos qualifications dans notre rémunération, la revalorisation du point d’indice mais également la refonte de l’ensemble de la grille. Trop d’entre-nous atteignent péniblement un revenu décent à coup de primes, c’est pourquoi l’exigence d’intégration des primes dans le traitement indiciaire et la validation des années d’études pour le calcul des retraites sont essentielles.
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