Chaque jour des suppressions d’emploi et des fermetures d’entreprises sont annoncées par centaines…
Les journées de grève et de manifestations dès 29 janvier et 19 mars, même si elles ont été un incontestable succès, ne suffiront pas à obliger le gouvernement et le patronat à reculer.
L’ampleur des attaques contre nos acquis atteint un niveau inégalé : tous les secteurs sont touchés.
Dans cette situation, nous devons mettre en place une véritable riposte à la hauteur des attaques.
Nous réclamons immédiatement l’arrêt des licenciements et suppressions de postes.
Comme en Guadeloupe, nous exigeons une augmentation de 200 € pour tous, salariés, retraités, chômeurs et minima sociaux.
Pour gagner, un mouvement d’ampleur doit se mettre en place. Nous ne voulons pas attendre le 1er mai.
Il faut que la CGT organise une manifestation nationale dans les meilleurs délais et si possible dans l’unité.
Il faut que la CGT annonce son intention de bloquer le pays par une grève générale reconductible si possible dans l’unité jusqu’à satisfaction de nos revendications. Il faut que cette idée soit débattue, réfléchie afin de pouvoir être mise en oeuvre.
Nous savons qu’il n’est pas facile d’entamer une grève illimitée mais c’est la seule réponse à la hauteur des attaques que nous subissons.
L’Assemblée Générale des Militants CGT réunie ce jour.
La mobilisation de ce jeudi a été massive, que ce soit dans le secteur privé ou la fonction publique. Les annonces récentes de 250 suppressions d'emplois chez Total, alors que l'entreprise a réalisé 14 milliards de bénéfices en 2008, les plans de suppressions d'emploi dans l'automobile (Renault, Faurecia, Plastic omnium, Cooper) ou à l'hôpital du Havre, ont conduit des milliers de salariés à cesser le travail et à descendre dans la rue. A la Ville, les territoriaux ont largement répondu à l'appel à la grève, pour les salaires et la défense de l'emploi public, pour exprimer leur colère face à un gouvernement qui ne comprend que le rapport de force. L'assemblée générale (interprofessionnelle, c'est-à-dire rassemblant des grévistes de nombreux secteurs) des militant-e-s CGT qui s'est réunie après la manifestation appelle l'ensemble des salarié-e-s à se réunir et à débattre des conditions de la poursuite du mouvement. Car nous sommes convaincus de la nécessité de construire une grève reconductible, à l'image de celle que nos camarades guadeloupéens ont menée pendant plusieurs semaines. La motion votée ce jeudi 19 sera publiée ici dans les prochains jours.
Le 29 janvier dernier, 2.500.000 manifestants ont arpenté les rues dans 195 villes du pays, pour dire haut et fort au chef de l’État et au patronat que les salariés, les retraités, les privés d’emploi, ne sont en rien responsables de la crise et refusent d’en être les premières victimes.
Ci dessous le tract unitaire havrais qui appelle à la grève et à la manifestation jeudi 19 mars. Pour le tract de la fédération CGT des Services publics c'est ici.
Nous avons demandé le report du vote sur l’organigramme car l’administration ne présente pas de fiches de poste, contrairement aux procédures en vigueur, car un référentiel métier Ville du Havre va être élaboré par le service GPEC et il serait illogique de présenter des fiches de poste qui pourraient être rapidement dépassées.
Si l’architecture de l’organigramme proposé nous semble mieux correspondre au fonctionnement et être plus adapté aux enjeux actuels de la lecture publique, nous craignons que sous couvert d’intitulés nouveaux, les missions de chaque poste ne soient redéfinies. Certains postes d’adjoint du patrimoine (catégorie C) ont récemment été publiés avec des missions et des tâches qui relèvent statutairement du grade d’assistant ou assistant qualifié du patrimoine (catégorie B). C’est en partie lié au fait que de plus en plus de collègues sont surdiplomés (bac, bac+2 avec le DUT métiers du livre) pour les postes d’adjoint du patrimoine. Sous couvert de permettre à ces collègues d’évoluer et de se former, ils sont souvent mis à contribution pour effectuer des missions d’assistant. Si nous ne nions pas l’intérêt à progresser, on peut se demander si en revanche (et en l’absence de postes au concours !) les collectivités (car la Ville du Havre n’est pas une exception dans ce domaine) ne vont pas avoir tendance à recruter de plus en plus de C pour effectuer les missions des B. Car ça coûte moins cher…
L’administration a refusé le report du vote de l’organigramme car « la discussion a beaucoup traîné » et reporter reviendrait à priver les nouveaux responsables de pôle d’un régime indemnitaire (RI) spécifique. Nous avons répondu qu’il était tout à fait possible de représenter l’organigramme avec les fiches de poste (qui feront suite au travail sur le référentiel métier mis en œuvre par le service Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences GPEC) et d’appliquer le nouveau RI de façon rétroactive pour ne pas léser les collègues.
Les élus CGT n’ont pas pris part au vote (NPPV)
Bilan des contrats aidés (contrats d’avenir, adultes relais, contrats d’accompagnement à l’emploi)
Sur ce sujet nous rappelons que la CGT s’oppose à la précarité dans la fonction publique, et ce d’autant plus que le contexte actuel est très dur, avec des milliers de licenciements dans l’agglomération.
La population havraise a besoin de services publics qui fonctionnent dans la durée. La Ville embauche des contrats aidés pour faire face à des besoins en réalité permanents. En effet, d’une année sur l’autre, les contrats aidés se succèdent, au gré des sigles inventés pour le traitement social du chômage.
Pour notre part nous défendons le principe de l’emploi statutaire qui seul permet d’assurer la continuité du service public, l’insertion durable des demandeurs d’emploi et un déroulement de carrière pour l’agent.
La rémunération des contrats d’avenir est scandaleusement basse puisqu’elle s’établit à 786€ net par mois, pour 26 h : c’est un CDD à temps partiel qui ne permet pas aujourd’hui de vivre décemment. Faut-il rappeler que pour pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale le seuil de pauvreté est de 817 € par mois pour une personne seule…
Ce bilan donne lieu à une information donc pas de vote.
Questions diverses : souffrance au travail
Les élu-e-s CGT ont lu une déclaration sur la souffrance au travail, réitérant notre demande d’une expertise indépendante sur les risques psychosociaux à la Ville du Havre : l’employeur a une obligation de prévention des risques professionnels et ceux-ci ne se résument pas au port des équipements de sécurité !
Contrairement à ce que laisse entendre l’administration, il ne s’agit pas pour nous de crier au loup et de dénoncer une situation digne du « bagne » (le mot n’est pas de la cgt) mais bien d’exiger que toutes les mesures soient prises pour prévenir et régler des problèmes qui se posent dans certains services et qui peuvent conduire à des drames.
Nous refusons la réponse qui vise à faire porter la responsabilité des situations difficiles sur les seuls agents en souffrance : l’administration répond systématiquement que les agents importent leurs problèmes personnels au travail ! Pour nous, cette réponse n’est pas acceptable, car elle écarte d’emblée la prise en compte de risques spécifiques liés au travail.
Face à la demande de 11 élu-e-s du personnel (sur 12) CGT et CFDT, l’administration répond qu’on mènera une réflexion en interne, avec l’appui du psychologue du travail. Cela ne répond pas à notre demande !
Car comme l’ont noté les représentant-e-s syndicaux, si l’administration est convaincue que tout va bien dans tous ses services, on se demande pourquoi elle n’accède pas à notre demande… alors que des audits ou des expertises extérieures, dans d’autres domaines, elle en commande beaucoup.
Bienvenue sur la page du syndicat UFICT-CGT des territoriaux du Havre ! Chacun-e est libre d'y envoyer des infos concernant les services, des revendications à défendre, des rendez-vous militants etc. Ce blog est aussi le votre ! Nous essaierons d'y rendre compte de notre activité militante, de ce que défendent les élu-e-s de l'UFICT dans les instances paritaires.