jeudi 29 octobre 2009

Succès de la grève dans les piscines

Jeudi 22 octobre, une très grande majorité des agents des piscines du Havre ont débrayé à l'appel de la CGT et de l'UFICT-CGT et ont participé à l'assemblée générale.
Ils ont ainsi dénoncé la dégradation des conditions de travail, notamment en matière de plannings de travail. Les agents ont distribué des tracts (Edouard Thomas le matin et à la Mare rouge l'après-midi) pour expliquer au public les raisons de leur mouvement et de leur colère.
Une rencontre avec la direction aura lieu très prochainement
A suivre...

Le tract est lisible et téléchargeable ci-dessous (page 4 du tract de l'UFICT).
A lire également : l'article paru dans le Havre libre le 23 octobre.

4 pages UFICT-CGT

Télécharger le 4 pages UFICT Octobre 2009

La précarité à la Ville du Havre

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler la définition de ce qu’est le travail précaire :
Un « emploi précaire » ou un « travail précaire » désigne un emploi qui présente trop peu de garanties d’obtenir ou conserver dans un avenir proche un niveau de vie « acceptable », et qui engendre un profond sentiment d'incertitude sur l'avenir, un sentiment de précarité. (…) Des revenus très faibles ou des contrats courts sur un marché du travail fortement affecté par le chômage sont les principales sources du travail précaire. (Wikipedia)

Le bilan social 2008 fait le point sur les effectifs de la collectivité. La Direction générale était très satisfaite de nous annoncer 8 % de non-titulaires (286) au sein des effectifs permanents (3521). Très loin de la moyenne nationale (25 % de précaires) de la fonction publique territoriale. En réalité, tout dépend ce que l’on calcule et comment on compte…

Emplois permanents (titulaires et stagiaires) : 3235
Emplois permanents (non-titulaires et contractuels) : 286
Emplois non permanents : 889
Agents non permanents de droit public : 699
Contrats aidés (CAE, contrats d'avenir, adultes relais) : 164
Apprentis : 26
Soit sur un total de 4410 salariés au 31 décembre 2008, 1175 non-titulaires.
C'est-à-dire 26,6 % des salariés de la Ville.

Source : bilan social 2008 Ville du Havre- chiffres au 31/12/2008

On le voit, si on intègre tou-te-s les personnes qui travaillent pour la Ville afin que la collectivité assume ses missions de service public, on est bien loin des 8 % de non-titulaires. Car pour la CGT, un animateur qui travaille tous les mercredis dans une SAM et fait la garderie dans les écoles le soir, un vacataire qui travaille 14 H/semaine dans les bibliothèques, c’est un salarié-e précaire de la Ville. Car la Ville est son employeur et c’est avec le salaire que la collectivité lui verse qu’il paye son loyer !
Un remplacement de quelques semaines ou quelques mois, un contrat temporaire pour « renforcer une équipe », parfois à temps partiel, oui, à la CGT nous appelons cela un contrat précaire ! Un salarié est un salarié, qu’il soit sur un emploi permanent ou non.
Et parmi les nouveaux embauchés (sur les postes permanents) ?
Sur 179 recrutements externes, 54 sont contractuels, soit 30 %. La proportion de contractuels parmi les nouveaux collègues A et B atteint même 75 % (48 sur 65)… Réjouissant, non ?!!
Au fait, qui a dit : «La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » : c’est Laurence Parisot, patronne du Medef, en août 2005.

Echos du CTP

Parkings des DOCKS : Non au travail du dimanche !
Le 15 octobre, le centre commercial des Docks a ouvert ses portes… du lundi au dimanche ! La CGT s’est déjà mobilisée à plusieurs reprises contre l’ouverture dominicale des magasins car nous revendiquons que le dimanche soit un jour différent, que l’on puisse consacrer à ses proches, à des loisirs, au repos… bref un jour où chacun-e fait ce qui lui plait ! Les élu-e-s CGT et UFICT-CGT sont intervenus en CTP pour dénoncer l’instauration du travail le dimanche pour le parking des Docks : nous avons réaffirmé notre opposition au fait que des agents allaient dorénavant travailler un dimanche sur 2, y compris la nuit.
Soyons clairs : de nombreux agents travaillent le dimanche afin d’assurer des missions de service public (sécurité, ouvertures de certains équipements sportifs, musées etc.).
Mais ouvrir un parking payant ne rentre pas dans ces missions !