Lors du sommet social du 15 février 2010, SARKOZY a annoncé un nouveau rendez-vous sur les retraites. Invoquant le vieillissement de la population française, il affirme, sans le démontrer, que la seule issue permettant le maintien de la retraite par répartition est de « travailler plus longtemps », parce que l’on vivrait plus longtemps. Cela montre bien le sens qu’envisage de donner le gouvernement à sa réforme : repousser l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans et allonger la durée de cotisation pour une retraite à taux plein.
Pour cette dernière, la recette déjà utilisée lors des réformes 1993 et 2003 a dramatiquement amputé le niveau des pensions des retraité-e-s et rendu la possibilité d’une retraite à taux plein à 60 ans de plus en plus inaccessible. Sans attendre 2010, les droits familiaux ont fait l’objet d’attaques visant à les affaiblir. Les femmes en sont les premières victimes : leur pension moyenne est de 782 €, et le gouvernement voudrait encore durcir l’accès aux droits. C’est inacceptable !
Dans la Fonction publique, le gouvernement a pour objectif de revenir sur le salaire de référence pour l’acquisition des droits (les 6 derniers mois de traitement) argumentant l’équité entre les salariés.
Toutes ces mesures visent à niveler les droits vers le bas pour faire des économies sur le dos des salariés. En revanche, Monsieur Darcos rejette l’idée d’augmentation des cotisations patronales. Pourtant celles-ci s’élèvent à 30 milliards d’euros sans aucun effet sur le niveau des salaires et l’emploi.
Pourtant, il existe des solutions qui non seulement permettraient le maintien de la répartition, mais surtout conduiraient à des améliorations, pour les retraités actuels comme pour les retraités futurs :
- La première c’est l’emploi : 1 million d’emplois c’est 5 milliards d’euros de cotisations supplémentaires.
- Faire contribuer tous les revenus : une part de plus en plus importante n’est pas soumise à cotisations (intéressement, stocks options…), cela représente 10 milliards d’€ de manque à gagner pour la protection sociale.
- Taxer les dividendes versés aux actionnaires : les sociétés non financières ont distribué 83 milliards d’€ de dividendes en 2008.
- Augmenter les cotisations patronales : celles-ci n’ont pas augmenté depuis 20 ans sans aucun effet sur l’emploi et les salaires !
- Moduler les cotisations patronales selon les politiques salariales qu’adoptent les entreprises.
La CGT revendique :
· Le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans.
· Des pensions d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète avec un minimum équivalent au SMIC.
· Le retour aux 10 meilleures années (privé) et les 6 derniers traitements (public) pour le calcul de la retraite.
· L’indexation des pensions sur les salaires.
· La reconnaissance de la pénibilité pour un départ anticipé.
MANIFESTATION 10 h Franklin ASSEMBLEE GENERALE 14h Franklin
La CGT et l'UFICT-CGT de la Ville appellent à 24h de grève.
Télécharger le tract de la fédération CGT des services publics.
La CGT et l'UFICT-CGT de la Ville appellent à 24h de grève.
Télécharger le tract de la fédération CGT des services publics.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire