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Tract Suite élections V6
La souffrance au travail :
Un salarié sur trois déclare éprouver une souffrance au travail. Les suicides et les dépressions professionnels qui parfois en découlent prennent une ampleur inquiétante.
Au delà des statistiques, syndicalistes, experts, médecins, inspecteurs du travail, acteurs pouvant être eux-mêmes parfois victimes, témoignent chaque jour de la réalité et de l'ampleur du problème.
Les causes de ces suicides et dépressions professionnels sont liées aux organisations du travail et au mode de gouvernance des entreprises.
Les salariés confrontés à ces organisations du travail délétères se disent démunis, seuls, et parfois se considèrent « coupables » de la situation. Ces situations déclenchent des troubles psychiques et peuvent notamment conduire à la dépression, voire au suicide. Or comme il s'avère souvent impossible de mesurer ou quantifier la part qui revient au travail et celle qui incombe à la sphère privée, cela conduit la plupart du temps à la négation des causes professionnelles ; le principe d'imputabilité est ainsi remis en cause. Il ne s'agit donc pas de quantifier les origines mais de reconnaître que le travail a pris une part dans les pathologies, voir e la mort, de salariés.
Dans le milieu de la recherche en santé au travail, le lien est clairement établi entre atteintes à la santé mentale (et ses dérivées en terme de santé physique et sociale) et l'organisation du travail (dans ses différentes facettes : charge de travail, effectifs, collectifs de travail, délais, mode de coopération, etc...).
Par contre, paradoxalement, quand ce type de situation se présente, la reconnaissance de ce lien avec le travail n'est ni établie, ni recherch ée . Dans la plupart des situations, ces phénomènes sont donc renvoyés à l'individu : c'est l'individualisation des problèmes qui est privilégiée et qui explique une « psychologisation » de l'approche (renforcée par une médicalisation souvent nécessaire), mais qui occulte les dimensions sociales et organisationnelles des causes de ces risques. Cela conduit aussi à la « victimisation » qui ne fait plus appel à la conscience et à la compréhension mais à la plainte ou au soutien.
En conséquence, toute approche préventive est exclue, au profit d'un principe de « gestion » (individuelle) et/ou de « réparation » (médicale et paramédicale) de ces risques.
Les buts de l'association ASD.Pro :
L'association vise ainsi à agir avec tous ceux qui le souhaitent, pour établir le lien, au cas par cas, entre souffrance mentale et travail, lorsque cette souffrance conduit à la pathologie, voi re la mort, pour des salariés.
Pour cela, trois types d'action seront développés :
1- Agir avec des victimes (ou leurs ayants droits) et organisations touchées par les suicides et dépressions professionnels, afin d'aider à montrer et démontrer le lien avec le travail, au cas par cas. Cette action pourra dans certains cas être concrétisée par un soutien actif lors des actions en justice afin de faire reconnaître la maladie professionnelle ou l'accident du travail et par une assistance afin de préserver les familles du conflit d'intérêt pouvant surgir lors de toute expertise.
Cela signifie concrètement à aider les salariés à monter leur dossier de reconnaissance MP ou AT devant les CPAM-CRAM, les CRRMP ou les tribunaux compétant au civil ou au pénal suivant les cas.
Et à aider aussi les syndicats de salariés (et les CHSCT) ou les organisations de professionnels (du travail, de la santé…) lorsqu'elles sont confrontées à de telles démarches ou lors de demandes d'expertises en veillant à ce que de telles expertises n'aient pas pour but de contrecarrer l'intérêt des salariés.
2- Diffuser de l'information et organiser de la formation à partir des connaissances existantes et à partir de celles produites dans le cadre des activités de l'association.
3- Créer des liens avec des acteurs sociaux et institutions pour agir de manière préventive, donc transformer le travail
L'association vient de se créer son siège est à CHINON(37). Mais elle vise à devenir une association nationale avec des structures locales (Associations départementales ou régionales). Son président actuel est Michel LALLIER.
Les membres actuels sont : Michel Bourdon contrôleur du travail à Angers, Dominique Huez médecin du travail, Frédérique Guillon ergonome (secrétaire de l'assoc.), Christine Guillon salariée secteur privé, Patricia Le Gall avocate à Nantes (trésorière de l'assoc), France Urgon salariée du trésor Public et secrétaire de l'UL-CGT.
ASD.Pro
A ssociation d'aide aux victimes et aux organisations, confrontées aux Suicides et Dépressions Professionnels .
Téléphone : 06 30 25 11 12
Courriel : asd.risquepro@gmail.com
Est-ce un nouveau moyen, en faisant peur, de détourner les citoyens du débat démocratique ? (...)
Le 9 avril 2008, le MEDEF, la CGPME, la CFDT et la CGT ont adopté une position commune sur la représentativité des organisations syndicales. Le récent congrès de l’Union départementale CGT de Seine-Maritime qui s’est tenu à Dieppe les 14 et 15 juin a adopté la motion suivante :
« Considérant que le MEDEF et le Gouvernement instrumentalise la signature de la CGT, le congrès départemental de la Seine Maritime de la CGT demande au Bureau Confédéral de retirer tout de suite la signature de la CGT de la position commune signée avec le MEDEF, la CGPME et la CFDT. »
La commission exécutive de l’Ufict-CGT des territoriaux du Havre soutient cette motion de l’UD et appelle la confédération à revenir sur sa position.
Pour plusieurs raisons :
- d’abord le critère d’audience (mesuré par les résultats aux élections professionnelles de CE ou de DP) devient essentiel. Avec un réel problème : il faudra désormais 2 ans d’ancienneté pour avoir le droit de se présenter à des élections qui auront lieu tous les 4 ans. Certains syndicats d’entreprise pourront donc avoir 5 ans d’ancienneté sans être reconnus dans l’entreprise, donc sans moyen pour l’activité syndicale !
- le syndicat ne pourra être représentatif que s’il obtient 10 % aux élections professionnelles dans l’entreprise (8 % dans les branches).
- le « représentant syndical » (qui remplacerait le délégué syndical) ne sera plus réellement protégé car il n’aura que 4,5 h de délégation (au lieu de 20 actuellement). Il sera obligatoirement candidat aux élections professionnelles, et devra donc y obtenir 10 % pour conserver son mandat (voir ce qu’en dit Gérard Filoche, inspecteur du travail). Et risque donc de subir la répression patronale si les 10 % ne sont pas atteints.
- Cette position commune était sensée consacrer le « principe majoritaire » pour la validité des accords entre patronat et syndicats. Au final, un accord est valide quand il est signé par les organisations syndicales représentant… 30% aux élections professionnelles, et non pas 50 %.
- La position commune a introduit (dans son article 17) un élément qui n’a rien à voir avec les règles de représentativité : cet article ouvre la possibilité de négocier des accords d’entreprises permettant de « dépasser le contingent conventionnel d’heures supplémentaires prévu par un accord de branche antérieur à la loi du 4 mai 2004 ». Autant dire que cet article signe ni plus ni moins que la fin des 35 h en tant que durée légale du travail effective avec cette possibilité d’y déroger par n’importe quel accord d’entreprise.
30 juin 2008 – La commission exécutive de l’Ufict-CGT
« Je vous informe que conformément à la volonté exprimée par Monsieur le Maire et dans le cadre de la réflexion lancée sur l'absentéisme à la Ville du Havre, le dispositif de retenues sur régime indemnitaire pour absences sera suspendu sans délai.
Ainsi, les retenues ne seront plus opérées pour les absences qui interviendront à compter du 1er juillet 2008. Ce dispositif sera définitivement abrogé concomitamment à la mise en place d'un plan d'action complet sur l'absentéisme à la fin de cette année 2008 ».
Note de service du DGS, 27 juin 2008
L’Ufict-CGT se félicite de cette décision qui met fin à une véritable injustice, alors que les agents sont confrontés à des difficultés réelles de pouvoir d’achat. L’ensemble des organisations syndicales avaient dénoncé dès 2003 ce système de sanction qui, d’une part s’apparentait à une « double peine » contre les malades, et d’autre part qui s’est révélé totalement inefficace par rapport à son objectif affiché à l’époque : la réduction de l’absentéisme.
Cependant nous resterons particulièrement vigilants quant à la mise en place du « plan d’action » contre l’absentéisme.
30 juin 2008
Carburants : la facture s’alourdit
D’où vient cette flambée des prix ?
A qui profite la flambée des prix ?
Que fait le gouvernement face à cette crise ?
Que propose la CGT face à l’urgence ?
Et à plus long terme ?
A partir de là, quel mécanisme se met en place pour aboutir à la souffrance au travail, qui peut se traduire, dans sa phase ultime, en suicide ?
Le suicide est l'aboutissement d'un processus de délitement du tissu social qui structure le monde du travail. Une organisation du travail ne peut pas être réductible à une division et à une répartition des tâches, froides et rationnelles, évaluables à tout instant. Dans le réel, les choses ne fonctionnent jamais comme on l'avait prévu. Elle doit reposer également sur le "vivre ensemble". Lorsqu'on se parle, qu'on s'écoute, qu'on se justifie autour d'un café, c'est là qu'on dit des choses qu'on n'évoque jamais dans un cadre plus institutionnel : on critique la hiérarchie, on parle de ce qui ne marche pas, de ce qui fait difficulté et de ce qui irrite, bref on fait remonter le réel, qui est souvent décalé par rapport à la façon dont le management voudrait que ça marche.
(...)
Le système des évaluations individuelles entretient-il cette dégradation de l'organisation du travail ?
Les systèmes d'évaluation cassent le collectif. Les gens n'ont plus les moyens et les conditions psychologiques pour délibérer, faire remonter les problèmes, participer à l'activité obligatoire, parce qu'il faut à tout prix atteindre des objectifs. Travailler sous cet angle, c'est échouer. En fait, dans le meilleur des cas, les évaluations ne mesurent que le résultat du travail, elles ne reposent que sur ce qui est visible, quantifiable et objectivable. Or le travail n'est pas ce qu'on croit. Il ne se limite pas au temps qu'on passe dans l'entreprise.
(...)
Il n'y a pas de guerre économique. Dans nos pays, de l'argent, on n'en a jamais eu autant que maintenant. La France n'a jamais été aussi riche. Ce n'est pas le manque de moyens qui nous empêche de faire des efforts et des progrès dans l'organisation du travail. Ce qui manque, c'est une volonté politique, capable de remettre à plat des processus qui sont en train de créer une casse sociale sérieuse. Les suicides en entreprise, de plus en plus nombreux, sont un signal d'alarme inquiétant sur la pérennité du système. (...)
Au lendemain de la réunion de cette instance paritaire, il nous a semblé important de vous informer des positions prises par la CGT et l’Ufict-CGT sur les sujets les plus importants
► Délibération relative aux emplois : créations, recrutements, renouvellement de contrats et transformations d’emploi, nous nous sommes abstenus. En effet cette délibération portait principalement sur des transformations et concernait des mouvements réalisés en 2007, sur lesquels il ne nous a pas paru souhaitable de nous prononcer étant donné le délai trop important entre ceux-ci et la décision.
► Dossier des Assistantes maternelles des crèches municipales : nous en avons demandé le report au prochain C.T.P fixé au 2 juillet 2008,( suivi d’un conseil municipal.) En effet les assistantes maternelles assistées du syndicat C.G.T. avaient interrogé l’administration par courrier daté du 30 avril 2008 sur des questions liées à leur rémunération future. La réponse a été déposée le 17 juin, jour de grève, au syndicat, ce qui ne permettait pas de consulter ces personnels et de recueillir leur avis sur les éléments de réponse. L’administration a refusé le report du dossier au 2 juillet, ce qui a conduit nos élus à refuser de participer au vote.
► Règles de mobilité des agents de la Direction de l’enseignement : En accord avec les personnels nous avons voté pour ce dossier, considérant qu’il s’agissait d’une amélioration des règles appliquées en la matière.
► Contrats d’insertion : nous avons voté contre cette délibération étant donné les besoins de personnels dans les services et le fait que ces agents occupent la plus part du temps des postes qui pourraient être tenus ou qui étaient auparavant tenus par des fonctionnaires. Nous nous interrogeons aussi sur l’effet d’insertion à long terme de ces contrats pour les personnes qui en ont bénéficié ; leur permettent-ils à terme d’obtenir un débouché professionnel…
► Examen du bilan social 2007 de la collectivité (il s’agit d’une information du C.T.P et non d’un dossier soumis à un vote). Nous avons souligné plusieurs points, notamment que le taux d’absentéisme est quasi constant depuis plusieurs années et que le dispositif de retenue sur le régime indemnitaire des agents malades, s’est avéré inefficace pour le faire baisser de façon sensible. L’Autorité Territoriale a décidé de réfléchir à une modification de ce principe sans nous en dévoiler toutefois les finalités.
Concernant les déroulements de carrière, globalement le Bilan social laisse apparaître un faible taux d’avancement. L’examen du dossier promus-promouvables nécessitera, par conséquent, une forte mobilisation des personnels en vue d’une évolution.
Pour lire le compte-rendu intégral, télécharger le document (*.pdf) qui suit :
1-« Contractualisation des dépenses de fonctionnement » :
2- Ratios promus-promouvables 2008 : pas d’amélioration par rapport à 2007
3-Service minimum :
4- D.I.F : Droit Individuel à
5- Salaires, régime indemnitaire : il va falloir se mobiliser !
La RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) illustre les politiques libérales engagées dans tous les pays où on s’est attaqué aux services publics. Ce sont d’ailleurs les mêmes bureaux d’études - majoritairement anglo-saxons - qui officient. Partout, il faudrait faire la place au secteur privé pour les activités solvables. Les nouvelles fonctions de l’Etat seraient, avec des formes plus centralisées et autoritaires, d’assurer essentiellement la régulation du marché et le contrôle social.
Lire le dossier paru dans la publication "Fonction Publique n°147" éditée par l’UGFF.
Ci-après l'appel à la grève lancé par les fédérations de fonctionnaires CGT pour le jeudi 15 mai. Il s'agit de construire une mobilisation d'ampleur contre le véritable plan de licenciements que programme le gouvernement sous couvert de révision générale des politiques publiques (RGPP).
Pour comprendre ce qui signifie la RGPP, on peut se référer au rapport lui-même (un peu indigeste quand même...) et à l'analyse qu'en fait la CGT des territoriaux.
Vous trouverez également sur le site de la fédération le communiqué commun des fédérations CGT, UNSA, CFTC, FSU, Solidaires.
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Pour la défense et l’amélioration de
Toutes et tous en grève le jeudi 15 mai
Les organisations syndicales de fonctionnaires CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFTC ont diffusé, ce vendredi 25 avril, un appel commun à l’action pour la semaine du 13 au 17 mai, avec grève le jeudi 15 mai.
Au-delà du fait que toutes les organisations ne se sont pas rejointes sur un appel commun, de bonnes conditions se trouvent réunies pour réaliser l’unité la plus large en vue de l’action dans les services et au plan local. En effet si la CFDT n'a pas signé ce communiqué commun, elle a lancé un appel séparé qui appelle également à l'action le 15 mai.
Aussi, les organisations CGT de
De son côté, le Medef fait monter les enchères en proposant de reculer le droit à la retraite à 62 ou 63 ans et de réduire la contribution des entreprises au financement des retraites.
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Communiqué des fédérations de fonctionnaires CGT